1. |
Les couleurs d'été
05:02
|
|||
Si on s’oubliait
Si on s’effaçait
Le temps d’une journée
Est-ce qu’il pleuvrait encore?
Si on se déforme
Si on se transforme en couleurs
D’été /
Brise-t-on la norme?
Sans qu’ils
Ne s’en aperçoivent
Sans qu’ils
Ne mettent le couteau dans l’arbre
Si on s’en allait
Si on s’enfuyait vers d’autres paysages
Où les herbes sont pelage
Où l’on peut s’étendre
Juste pour entendre
Le vent dans les arbres
Alors nous serions animaux
J’ai pour toi
Un amour immense
Viens voir
Viens perdre conscience
Dessiner le monde qu’on comme on le pense
|
||||
2. |
Glyphes
03:23
|
|||
Comment faire pour retenir
La portée de tes pouvoirs
Et ces étranges sortilèges
Qui me ramènent à toi?
Comment faire pour mieux comprendre
Les glyphes que tu traces
Et se déchiffrer lentement
Sans couteau dans les dents?
Retrouver les couleurs
Du milieu de juin
Retrouver les couleurs
J’ai des gemmes dans ma main droite
Dans l’autre une caméra
De films en Super 8 je crois
Pour voir à travers toi
Et une sphère en cristal
Quand je veux te revoir
Quand je peux je la dévoile
Et te ramène à moi
Retrouver les couleurs
Du milieu de juin
Retrouver les couleurs
Qui virent au noir et blanc
|
||||
3. |
Les bruits du paysage
04:00
|
|||
Les fruits que tu croques
Sont pas responsables
Des visions qui t’habitent
Ni / Des lumières
Qui se crispent autant
Et peu importent les oiseaux qui planent
Dans ton appartement
Peu importe / De savoir
Si c’est vrai ou faux
Rien ne sert
De savoir
Où nous sommes
Où vont
Les idées
Qui nous élèvent plus haut
Et si tu peux voir
Ta figure s’ouvrir
Comme une fleur au soleil
Alors / Prend bien garde
À l’éveil
Aux corps dégagés
De toutes barrières
Aux bruits du paysage
Et au vent / Qui te pousse
Vers les bois
Tu pourrais
T’y perdre
N’importe quand
Puis revenir
Seulement dans cent ans
Puis revenir
Puis te perdre
Puis revenir
Et te perdre
Puis un jour
Enfin disparaître
|
||||
4. |
À travers le prisme
05:56
|
|||
Marie avait
Beaucoup trop d’argent
Tellement peu de temps
Aaaa-aaaa
Aaaa-aaaa
Elle l’avait
Pris entre ses dents
Le mélange envoûtant
Aaaa-aaaa
Elle eut enfin la chance
De toucher son essence
De voir les conifères
Se dédoubler
De voir derrière le prisme
Au travers du voile
La lumière du jour
Se diviser
Désormais
Ses yeux étaient plus grands
Plus ouverts qu’avant
Aaaa-aaaa
Aaaa-aaaa
Elle parlait
Le langage boréal
Des vallées qui s’avalent
Aaaa-aaaa
Elle goûtait les couleurs
Ne changeait jamais l’heure
Nommait les oiseaux
Sans erreur
Entendait les rivières
Sous ses pieds
Sentait les montagnes
Se fatiguer
Elle emprunta les chemins
Les plus perdus du monde
Où les arbres autour d’elle brillaient
Comme des milliers de tours de magicien
Et quand se termina son voyage
Elle n’eut plus jamais faim
Ni jamais soif, d’ailleurs
Des potions qu’on lui offrait naguère
Marie avait
Enfin pris le temps
De redevenir enfant
|
||||
5. |
||||
Ils sont révolus les jours psychédéliques
Fanées les fleurs des beaux jardins magiques
Excuse-moi d’avance pour toute la musique
Que je jouerai quand tu cherches le silence
Celui que tu attends depuis longtemps
Garde bien en tête les heures vives de l’errance
Elle n’existent que pour nos souvenirs
La nuit est claire quand nos pupilles sont larges
Le ciel est vert si on veut qu’il le soit
Notre front ouvert si on cherche à voir
Je veux t’amener bien loin là-haut dans les rizières
Bien loin de l’hécatombe et des semaines
Où les jungle sont belles, où les couleurs sont larges
Où nos têtes se reposent dans le courant
Qui nous emporte où nous nous échouerons
|
||||
6. |
Kaléidoscope
04:56
|
|||
J’ai
La tête en kaléidoscope
Qui me dit de m’enfuir avant qu’elle ne m’emporte
Et qui me dit
De t’amener avec moi
Dehors
Où la vie nous mènera
Récolter les fruits de ce qui tombera
À la porte
Devant toi et moi
Puis autour
Aaaaa-aaaa
Nos corps
Sont comme des caméléons
Qui cherchent une vie ou se faire un cocon
Un décor
Où se fondre enfin
À l’arbre
Où nous nous attacherons
Celui dont les fruits tombaient dans le salon
Ceux qu’on croque
Pour partir au loin
Il vaut mieux
S’éloigner du chemin
Je voudrais garnir tes mains de météores
Et t’offrir un nid où les dieux nous adorent
Où je crois
Qu’on se transformerait
On pourrait s’y faire de tous nouveaux visages
Un beau nid paisible bien en haut des nuages
Où je crois qu’on se transformerait
Oui je crois qu’on se transformerait
Oui je crois qu’on se transformerait
|
||||
7. |
Méditerranée
04:01
|
|||
J’attendais depuis au moins deux jours
Pour te voir
À mon tour
Sur la plage blanche où les coquillages
Me cédaient
Le passage
Mais comment ça se fait que t’étais pas là
Quand je suis arrivé?
Est-ce que c’est les vagues ou j’sais pas quoi
Qui t’ont emportée?
Dans les eaux
Turquoises
De la Méditerranée
J’ai bien cru qu’elle te reprendrait
À moi
Un beau jour
Que de ta peau percerait l’écaille
À nouveau
Mon amour
Si tu devais partir, fallait demander
Si j’voulais y aller
Dans ton monde de sable et d’eau salée
En Méditerranée
Je t’aurais
Suivi sans question
|
||||
8. |
Là-bas
02:56
|
|||
Dis m’en plus
Sur tes pouvoirs
Et sur tes cures
Et tes histoires
Et on verra
Si on peut s’asseoir ensemble
Où vas-tu
Nus pieds comme ça
“Dans les bois”
Tu le diras plus d’une fois
“Là-bas, ou le soleil ne se rend pas.”
|
||||
9. |
||||
10. |
||||
Elle m’a montré
À marcher sur les braises
Sans me brûler
À aimer leur lueur
Comment regarder
Vraiment dehors
Comment transformer
Le plomb en or
Son parfum
Est fait dans la lenteur
Dans l’eau salée
Le calme et l’inconscience
Et sent ce qu’il faut faire
Pour s’en aller
Ce qu’on peut devenir
Sans la vérité.
|
Perséide Trois Rivières, Québec
Perséide est un groupe de rock psychédélique francophone, situé à Trois-Rivières, Québec, Canada.
Perséide is a french psychedelic rock quintet from Trois-Rivières, Quebec, Canada.
Streaming and Download help
If you like Perséide, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp